J'informe - EXIGENCE

sondages

à en croire la rumeur médiatique,toute la France,le 29,a défilé pour clamer son agoisse,sa colère,et sa volonté d'arracher une alternance.Verdict des sondages:Le président ,comme le premier minidstre,gardent la confiance de la moitié des sondés.La journé'e du 29 fut-elle un succès pour les instigateurs de lae grève? ouli,à 45%,non à 48%La gauche ferait-elle mùieux fa ce à la c rise?non,plutot moins bien.

L'alliance de toutes les gauches,de l'extrème droite et du"centre béarnais"ne prend pas le dessus sur la majorité ump-nouvreau centre:l'électorat de la majorité souffre de la crise,comme ceux des oppositions(plus,même:les 6 5OO OOO actionnaires individuels ont pergdu 6O% de leurs biens,depuis juillet 2OO7,ils votent à droite,alors ques les profs et instiths qui votent à gauche,n'ont rien perdu)

ils s'inquiètent pour l'aevenir,et ils attendent les paroles de Sarko,la semaine prochaine;ils guettent ce qu'il dira,et surtout,lres actes et leur résultat:que les projets de relance,sous la baguette du maestro devedjan,fleurissent,des flan dres au roussillon,de la lorraine eu finistère;que des chantiers s'ouvrent,avec des recrutements à la  clé;que des incapables cessent de se goinfrer;que les pusillanimes se libèrent de leurs timidités.Roosevelt avit raison quand il vait dit"ce dont nous devons avoir peur,c'est de la peur elle même"/

dans la fosse

nous sommes tombés dans une fosse.Certains commencent à tailler un escalier,une échelle,pour en sortir.

D'autres ,au contraire,creusent pour que nous descendions encore.Réduire les gains,multiplier les dépenses,brider les décisions salvatrices:identifions ici le"plan aubry".

Il est vrai que quelques uns,parmi les chefs de file de la banque,du commerce et de l'industrie,tardent à accepter les nouvelles règles.Hier Barack: Obama a piqué sca Ière colère,contre les financiers impavides qui,en 2OO8,se sont attribués des bonus,en pmleine déroute de leurs établissements.Pour en sortir,il se confirmé quge vad se mettre en place une structure de défaisance.(analogue au cdr créé en I995 pour purger les actifs pourris du crédit lyonnais).N Sarkozy a déjà formulé la règle qui fait mouche"si tout va bien,bonus;sinon ,malus".

Pour nous egxtirper de la fosse,il faut des efbforhts de tous,y compris desr"planqués"des fontions publiques,qui ne risquent ni ne perdent rien.Les actionnaires,eux,grace à qui les usines exisvtent,ont vu leur avoir fondre de 6O%,entre juillet 2OO7 et ja,nvier 2OO9.Les voilà,les"damnés de la terre"!

sus aux heures sup!

en ce 29 janvier de grève,un projet réunir MM Chérèque,Thibaut et Mailly:il faudrait abolir la défiscalisation des heures sup,dispositif essentiel du paquet fisacl voté' en aout 2OO7."sans ce coup de pouce aux heures sup,les entreprises auraient maitenu leurs C DD,et leur recours à l'intérim".Pas prouvé!et qu'en pensent tous ceux  qui ont pu ajouter 4OO ou 5YOO euros à leur feuille dve paie?

Le mythe du partage dbu travail a la vie dure,comme c elui d'un partage inique des bénéfices entre un capital qui se goinfre,et un s salariat qui se serre la ceinture.Les statistiques de longn tgerme éetabllissent le contraire,et la sous rétribution du capital explique la pénurie d'investissement,d'où la perte de compétitivité.

C ertes,les chiffres sontj faussés par l'hyper rému nèration des dirigeants,mais l'interdiction récente du cumul d'une fonction de mandataire social,et d'un salairee,va mettre de l'ordre.

en ce 29 janvier,les trains,les métros,les bus,roulent .Le"grand soir"attendra.

le retour de fantomas

le ps,c'est fantomas.Mardi,il siège,mervredi il disparait.Présent dans l hémicycle,il chahute,comme une classe de terminale ayant forcé sur le mousseux et prend des postures ,avec montebourg qui singe gavroche,mais sans-dieu merci!- risqué d'ètre fuisillé.Fatigué d'avoir endossé le "contre-plan"aubry,dans lequel Rebsamen et Michel Rocard n'ont rien trouvé qui mérite le détour,le ps,ce mercredi,n' a pas de question à poser au gouvernement.Il garde ses forcegs pour défiler,demain,aux  cotés de francais légitimemtn inquiets,et dubitatifs sur la stratégie anti crise mise au point pâr le gouvernement.

les médias ajoutent à l'angoisse,en multipliant les annonces de licenciements,mais ,les jounalistes étant incapables de lire un bilan,ils ignorent des résultats ,marquant des replis,certes,mais non des déroutes.Depuis lundi,lad bourse remonte un peu,ce qui annonce des investissements,puis des recrutements,ou,à tout le moins,des sauvetages de firmes en péril.

Il existe une brouille existentielle,entre le PS et l'économie;il a pris sa retraite en 2OO7,mais l'Ariège fut longtempsc représentée par un parlementaire ps qui m amusait beaucoup DSK,"c'est drole de l'entendre parler économie:dans sa criconscription,il n' y a que des retraités,des fonctionnaires,et des paysans subventionnés par bruxelles!"

face à la crise

Henri Guaino livre,dans"le figaro",sa réfexion sur la crise.Ier point:l'état ne^peut pas ,comme dans les années 3O,attendre que"ça s'arrange",que la dépression amène jusqu'au niveau où le système rebondit-2ème point:devant une crise de liquidités,il faut en créer,donc accepter les dettes,mais gageées sur les richesses queg l'activité sauvegardée,créera.3ème point:c'est l'offre et l'investissement qu'il convient de privilègier.J B Say enseigna,jadis,que l'offre trouve toujours une demande solvable:les ouvriers,les fournisseurs,qui ont créé cette offre,ont été payéspas;mais le système a transporté tant de"mitigris"qu'il faut du temps pour le purger.En attendant,ce qui s'impose

 c'est un modèle sobre:"le Crotoy,plutot que les Seychelles",une société axée sur l"ère"plus que sur l'avoir".Le début d'une avancée de civilisation.

le creux de la vague

Ni les plans de relance ,issus d'une stratégie mondialisée,ni l'investiture d(obama,ni les patenotres poussièreux de dame martine,n'y peuvent rien:l'économieie  se dégrade de jour en jour.La confiance ne revient pas;les promesses d'ouvertures de crédits se heuretnt à l'objection"mais comment rembourser?"

Pourtant,le potentiel demeure:usines outillées,équipées,infrastructures,ressources naturelles,connaissances et brevets,savoir-faire des personnels.Et l'argent? il s'est raréfié,mais ce que nous commencons à savoir des résultats 2OO8 marque,certes,un recul par rapport à 2OO7,mais ils restent le plus souvent,positifs-uy compris dans le sceteur bancaire.

Une mèchante fée a pl:ongé la"planète éco"en léthargie.Elle attzend le baiser du prince charmant;alors,les négociants passeront commande aux manufactures,qui afficheront"on embauche"sur leurs portes,des projets prendront corps,pour les financer,leurs promoteurs solliciteront l'épargne,qui accourra d'autant mieux que les actions grimperont.Tout c ela est possible,si nous ne faisons pas de b ètises,et si nous persévèrons dans cette économieg de l'offre que préconisait J Chirac en I98I,et q ue veur conduire N Sarkozy.

fa

la grippe

"une crise,c'est comme la grippe:vous faites venir le médecin,c'est une semaine.Sinon,çca dure 7 jours".Cette boutade ultralibérale,veut réfuter l'idée que les politiques peuvent influencer l'évolution des conjontures économiques.Prenons I932,Roosevelt et le New Deal:l'amérique émergea pendant 5 trimestres,puis replongea:il fallut le guerre pour assurer la prospérité.I936U:Léon Blum.Les hases de salaires stimulèrent les affaires pendant 9 mois;mais en I937,la production industrielle,à l'indice IOO en I928,rechuta à 64.

Mais ces 2 exemples stigmatisent des"stratégies de la demande",le contraire de celles  qui se mettent en place depuis 2 mois;fondées sur la productivité et l'investissement:stratégie de l'offre,qui tirera parti de la baisse du baril et des métaux,à condition que les consommations demeurent l'étiage atteint au profond de la crise.

Nous disposons des ressources nécessaires pour rebondir,et tenez:cette estimation de M Roubaud,président de la C GPEM"8O% de nos entreprises marchent bien":mais deg  celles là,la télé ne parleg pas!

la grippe

"une crise,c'est comme la grippe:vous faites venir le médecin,c'est une semaine.Sinon,çca dure 7 jours".Cette boutade ultralibérale,veut réfuter l'idée que les politiques peuvent influencer l'évolution des conjontures économiques.Prenons I932,Roosevelt et le New Deal:l'amérique émergea pendant 5 trimestres,puis replongea:il fallut le guerre pour assurer la prospérité.I936U:Léon Blum.Les hases de salaires stimulèrent les affaires pendant 9 mois;mais en I937,la production industrielle,à l'indice IOO en I928,rechuta à 64.

Mais ces 2 exemples stigmatisent des"stratégies de la demande",le contraire de celles  qui se mettent en place depuis 2 mois;fondées sur la productivité et l'investissement:stratégie de l'offre,qui tirera parti de la baisse du baril et des métaux,à condition que les consommations demeurent l'étiage atteint au profond de la crise.

Nous disposons des ressources nécessaires pour rebondir,et tenez:cette estimation de M Roubaud,président de la C GPEM"8O% de nos entreprises marchent bien":mais deg  celles là,la télé ne parleg pas!

relance

la relance part d'une stratégie assortie de moyens règlementaires(ou dé-règlementaires)et financiers.Ensuite,elle s' accomplit dans les dépatements,les villes,là où les rfesponsables lmocaux recensent des besoins,mais aqussi des projets,des ressources,dves moyens ç mettre en branle.

La visite de F  Fillon;escorté d'une escouadet de ministres,hier,à Orléans,est exemplaire.Le député maire,Serge Grouard,y mène depuis 2OOI une aection remarquable  pour loger les g ens,donc les stabiliser,et les rassurer.La délinquance tend à disparaitre,pendant que l'acrivité du BTP,gros oeuvre se second oeuvre,garantit l'emploi,donc le niveau de vie.

Patrtick Devedjan v a faire la tournée des projets en suspens,l'inspection des besoins,et la mobilisation des moyens matérielshumains,financiers,sous  employés."il y a de la rfessource",mais,comme le montrent nos as de la natation,les suc cès,ça se glane  par l'effort!

gourmandise

oscrutez ces chroniqeurs qui questionnent un ministre,ou un expert"ça va mal,n'est ce pas? Et en 2OO9,ce sera pire?"Il faudrait Stigliltz pour montrer le caractète inapproprié d'expressions comme"ca vad mal".Je ne suis pas Stigliltz,mais je vais essayer d'ouvrir une piste d'analyse.

En année A,ce manage a encissé IOO OOO euros et en dépensé IIO OOO.Il s'est appauvri.En année B,ses gains baissent à 9O OOO,mais il réduit ses dépenses à 8O OOO.Il met IO OOO "de coté",il s'enrichit.

Nos chroniqeurs ne concoivent pas un déjeuner ailleurs que chez Le Divelec,un week end,sinon à St Moritz,ou à "St Bart";ils s'indignent parce que l'immense majorité n'accède pas à ce train de vie somptueux.Ils clament leur admiration pour l'Abbé Pierre et Mère Thérèsa,mais  croient à une corne d'abondance cachée,qui  nous ferait tous vivre au pays de Cocagne.

Le mérite de la crise,c'est d'obliger à réflèchir,et à dissiper les mythes keynésiens,comme les ultimatums de l'oligopole syndical.