J'informe - EXIGENCE

le socle

un nouveau sondage'(y"opinion way")confirme que "le socle"électoral de N  Sarkozy lui demeure fidèle,et qu'il devance d'éventuels concurrents(Martine Aubry et F Bayrou)Il pâtit en revanche de la désaffection des électeurs de gauche qui,sans avoir voté pour lui,avaient à l'éta 2OO7,partagé l'état de grâce et s'étaient laissé séduire par"l'ouverture".Il reste à l'ump de préparer"le rebond"expression qu'emploient les gestionnaires de poretefeuilles,aux aguets de la reprise def lt'activité économique,dès la fin 2OO9,selon  B Begrnan kee,tandis qu'Obama prévoit un e  croissance à + 4%en 2OII.Difficile d'y croire ,en ces saumatres semaines?Il faut dès maintenant pré affecter les futures avancé'es du PIB:I- à la création d'emplois 2-au comblement du dérficit public .Non,ce ne sera pas pour voyager,organiser des fètes,bâtir des immeubles administratifs,recruter des"chercheurs qui  ne trouvent pas",ou des controleurs-inquisiteurs,

.Il faudra ré industrialiser,^construire ainsi le socle de la prospérité.

les féodaux

les émeutiers du LKP s'insurgent ,mais,fonctionnairres d'état,ils exigent que Paris assure leurs fins de mois.Dans l'hexagone,l'opinion sait ce que coûtent les dom,et l'idée commence à germer que ce ne serait pas une perte,que de les laisser à leur destin.Ces révoltés qui ne veulent pas d'indépendance,sont à rapprocher des féodaux h,exagonaux,qui récusent les perspectives ouvertes par la commission b alladur.

Dès philippe auguste,la France s'est forgée par l'aeffirmation du pouvoir c entral,aux dépends des "feudataires"Centralisation tempèrée par la réminisfcence des"franchises",héritées des traditions franques;mais étouffées par la République et l'Empire,malgré la résistance girondine.Aujourdhui,les avancées de la décentralisation(celles qu'inscrivaient le projet gaullien d'avril I969)sont mises en échec du fait que les compétences transfèrées aux collectivités,le sont à des démembrements de l'état,qui reproduisent cet état,avec ses défauts:dépensier,tatillon,vétilleux,imbu de ses dogmes.Remettre à la société civile ce qui fut annexé par le monarque abstrait:nos roitelets régionaux,départementaux et municipaux s'offusquent,dans leurs donjons,ils redoutent le peuple;ils  estiment avec brecht que si le peuple est mèchant,il faut en c hanger.

frais generaux

la commission balladur a une finalité claire:réduire les"frais gén&raux"de la maison France.L'empilage de structures administratives coûte trop c,her;une au moins-le canton- a perdu toute substance:jadis,au c hef lieu,siègeait la justice de paix,le percepteur,"l'agent voyer"(devenu ingénieur des ponjts et chaussées),la brigade gendarmerie,à chevadl ou à vélo,y tenait quartier:ce bourd de I5OO ou 2OOO habitants,avec unb médecin,un "veto",un pharmacien,pilotait une grosse douzaine de villages,dont les conscrits venaient au chef lieu pour le consveil de révision.Le"canton"n'est plus que la circonscription électorale du conseiller général;mais le supprimer n'allège pas  les charges nées des "intercommunalités".

Frais généraux excessifs,et qui soulignent l'échec relatif de la décentralisation.Décentraliser,c'est confier à la périphérie,le soin de décider à la place d'un centre autoritaireRéduire les frais en décentralisant,implique remettre à la société civile forcde missions dévolues aux métastases de l'état,régions,dé^partements,intercommunalités,communes.A l'horizon,la perspective est franchement lilbérale:d'où les ronchonnements à gauche.

En I926,Poincaré,président du conseil après 2 ans de gabegie (herriot)voulut tailler dans la dépense,en rayant de la carte I sous préfectrure sur 3:devaznt la levée de boucliers,il dut se contenter d'en supprimer I3.Hervé Morin et Rachida Dati ont déjà fait mieux,dans leurs domaines respectifs.La Vème République finira par réussir ce que ses devancières ont raté.

yes,we can

B Obama a délivré son message sur l'état de l'union;quelques heures plus tot,B en B ernankee s'était exprimé devant le congrès."on va s'en sortir,dès la fin 2OO9":tel estl  le message.Décelons ici ma pensée de J Stiglitz:la thermodynamique montre qu'un système qui absorbe plus d'énergie qu'il n'en produit,(c'était me cas des usines à gaz d'antant)est entropique;celui qui produit plus qcu'il ne consomme est dynamique.D'où un schèma de production accrue mais de consommation tempèrée.

Voilà ce que n'admettent ni les pleurnicheurs syndiqués,ni les précieuses ridicules de la gauche caviar,

gavées de sur-salaires,ni la mouvance melenchon-besancenot-et cie,qui réclame des"droits de propriété"mais ,en même temps,en  conteste le principe.

c'est pourtant le finalité de l'activité,que de créer des droits de propriété,accessibles à tousf ceux qui les méritent.Nous adussi,nous osons affirmer"yes we can"

35,9 millions pour un matisse

le bon peuple,ébahi,se demande où sont passés les centaines de milliards disparus dans le cataclysme qui détruit la plmanète finances:la"vente du siècle"apporte un élément de réponse.

Cependant qu'en janvier,la consvommation a progressé de I,8O%;et que,de mémoire de savoyard,on ne vit jamais une telle affluuence dans les stations.

Ce qui se passe,c'est que les décideurs an nuent ou réduisent des projets:J C Trichet constate un reflux de la demande de crédits(dont les intérèts vont baisser )D'où un marasme qui englue l'activité.Pourtant,notre potentiel reste intact:usines,avec leur outillage,brevets,savoir -faire des salariés clientèle fidèlisée.Sur cet ensemble,en 2OO7,une étiquette affichait ce prix:IOO Et aujourdhui:4O.Victimes de la c rise:ceux qui perdent leur emploi ,ou qui n'entrouvent pas;et surtout,les actionnaires,dont le patrimoine a été amputé de 6O%.Les v atcinations post-marxistes n' changent rien,la réalité est là.

la déprèciation des actifs détermine un "effet pauvreté"léthal.Lorsque la con fiance rfefleurira, et que le CAC  s'(envolera vers les 9OOO,alors l'aile d'or de la prospérité emplira les comptes des audacieux et des laborieux.

plateforme

l'économie mondiale est-elle e n train d'atterir sur une plate-forme,d'où elle pourra redécoller?E n France,en tous cas,defs résultats comme ceux d'Air liquide,de la Soc Générale,ou de BNP,attestent d'une récession,mais non d'une dépression.Les  SA qui s'acharnent à présenter des bilans  honorables,agissent conformément à leur"objet social",comme dit le cODE du commerce:qui est de réaliser des bénéfices.Elles ne sont pas des"ong"ou autres sociétés philan thropiques.Et dans le vadcarme autour des"profits",la voix des comptables peine à se faire entendre.Sur IOO euros qui entrent en  caisse,29 vont aux impots nationaux et locaux;I4 aux protectorats sociaux(maladie,chomage,retraitres,familles)48 aux salaires,6 à l'investissement,3 à "la rentef",des actionnairres,sans qui l'entreprise n'existerait pas.C'est une illusion optique de confondre"revenus"et "bénéfices".Les profits ont vocation à ètre réinvestis,à créer des activités nouv elles.

Pourrions nous revenir au vrai système capitaliste,celui où les patrons ne percoivent aucun salaire,mais se contentent des plus-values que gagnent leurs participations dans leu affaire?au moins pourrions nous nous souvenir des"managers"des années 6O,austères dans leu train de maison,modestes dans leursq habitudes de vie,et qui pilotaient une industrie à 5 ou 6% de croissance annuelle.Pour autant,ils n'essayaient de gagner plus que les rock-stars,les v edettes du foot,du tennis,ou de la télé,ces vrais nababs du monde actuel.

en attendant le rendez vous

hier à denver,barack obama,paraphant le plan désormais voté par le congrès,assurait:"c'est le début de la fin de la crise".Dans le salon murat,ministres et partenaires sociaux vont croiser les doigts en pensant"puisse -t-il dire vrai".Ils ont à faire repartir une voiture tombée en panne sèche,alorgs que les stations ervice sont fermées.

"moi y en a vouloir des sous",serinent des syndicats caricaturaux ,répliques de ceux de jean  yanne,en I97O.

en face d'eux,quelqu'un qui lers connait depuisc I969,et qu'ils rgespectent-raymond soubie.Formé à l'école de R Barre,il sait que l'art de léconomie tend à assurer l'équilibre entre l'offre et la demande,équilibre dynamique si les 2 variables croissent de manière homothètique.Diffusser des moyens de paiement,avant que l'offre ne soit venue prendre position en face,aboutirait à une flambée des prix,alors que tout,dans la conjoncture mondiale,annonce des baisses(le baril est à 35 dollars ce matin,il avaqit atteint I47 en juillet 2OO8.)

des sous? oui,pour les plus démunis,et pour des formations rétribuées à l'intention des jenes chomeurs(une excellente proposition de la cfdt)pas pour favoriser des dépenses -gaspillage,et ravageuses pour la santé,pour l'environnement,autant que pour l'équité!

s'adapter

pendant le printemps evt l'été 2OO7,le gouvernement légifèra pour a    ccompagner,soutegnir et amplilfier  une activité économique en croissance;avgec un but:leg plein emploi en 2OI2.Au même moment,la crise dite "des surprimes"frappait l'amérique,comme ub missiles frappe un avion en vol.

d'où l'idée de revenir sur certainsc dispositifs de la loi"PREPA",mais d'en adouter,d'autres,mieux adaptés à la conjonc ture.Le temps partiel,plutot que les heures sup.Ou un fonds pour la forma    tion qualifiante des chomeurs.

chez les salariés,aucune hostilité à ces projets.Même si,comme à Pointe à Pitre,d'aucuns,toujourgs hadnteés par des rèuves de grandv soir,caressent le dessein de jetegrg bas"le capitalisme".L'ennui,c'est que la crise a déjà creusé les de'ttes,donc gommé les marges de maneuvre.Il va falloir patienter,jusqu'ç un rebond qu'il faudra savoir utiliser,non pour se donner du bon tempsc et accumuler des gadgets,mais pour se muscler  et reconstituer des réserves.On peut vivre sans MP3,mais pas sans un livret de caisse d'épargne,ou une assurance-vie.

l'irréel

ce qui se passe dans les d o m ,donne une image grossie de la situation dans toute la république:des populations qui souffrent,donc gémissent,mais qui n"identifient pas la cause du mal.A Fort de france comme ç à pointe apitre,ou à sandouville,ou à hayange,nous vivons dans une économie d'importations,que nousc payons  en nous endettant.Nous ne  produisons pas assez;ignorant qu'accroitre les productions,c'est leur assurer un débopuché(loi de say)puisque bces articles,ces denrées qui affluent à l"étalage supposent que ceux qui les ont produit,ont recu un salaire.EnI946,les communistes l'avaient compris,Maurice Thorez lancait"retroussons nos manches ça ira encore mieux"-et ils portaient à 45 ,heures la svemaine des mineurgs de fond.

La pensée magique,telle qu'analysére par Lévi Strauss,a pris possession des mentalités,diffusant la croyance en un trésor caché et disponible.Besancenot joue sur ce mythe,et dénone le dragon"capitalisme"qui aurait e,fermé ce trésor dans sa caverne.pourtant,il faudra bien revenir au réel.

gros temps

par gros temps,le capitaine,sur la passerelle,prend des paquets de mer:voilà ce qu'a confié hier N Sarkozy.Les oppositions politiques,en phase avec l'oligopole syndical,ont organisé le concours du"meilleur opposant":Besancenot? Martine Aubry? Bayrou? sans omettre,tout de même, JM Le Pen.laconjoncture économique en découraege plus d'un,et désespère ceux qu'elle frappe de plein fouet.Même si le mal n'est pas si grand,que le battage médiatique le donnerait à penser:une réduction qui nous ramène au niveau de 2OO5,ne nous plonge pas dans la misère.Surtout si elle inspire cette sagesse qui nous fait réviser nos modes de sur-consommation,de gaspillages,.Surtout,si une révision générale de l'affectation des ressources,permeth de recentrer les moyens sur l'investissement rentable,plateforme pour les années vaches grasses à venir.

c'est ce que pense un électorat inquiet,mais fidèle .Un exécutif à l'écoute,comme le prouve ces jours ci Yves Jégo,capable d'entendre et de comprendre les messages,mais qui ne détient pas la corne d'abondance:le temps reste à lad pédagogie.