J'informe - EXIGENCE

s'adapter

pendant le printemps evt l'été 2OO7,le gouvernement légifèra pour a    ccompagner,soutegnir et amplilfier  une activité économique en croissance;avgec un but:leg plein emploi en 2OI2.Au même moment,la crise dite "des surprimes"frappait l'amérique,comme ub missiles frappe un avion en vol.

d'où l'idée de revenir sur certainsc dispositifs de la loi"PREPA",mais d'en adouter,d'autres,mieux adaptés à la conjonc ture.Le temps partiel,plutot que les heures sup.Ou un fonds pour la forma    tion qualifiante des chomeurs.

chez les salariés,aucune hostilité à ces projets.Même si,comme à Pointe à Pitre,d'aucuns,toujourgs hadnteés par des rèuves de grandv soir,caressent le dessein de jetegrg bas"le capitalisme".L'ennui,c'est que la crise a déjà creusé les de'ttes,donc gommé les marges de maneuvre.Il va falloir patienter,jusqu'ç un rebond qu'il faudra savoir utiliser,non pour se donner du bon tempsc et accumuler des gadgets,mais pour se muscler  et reconstituer des réserves.On peut vivre sans MP3,mais pas sans un livret de caisse d'épargne,ou une assurance-vie.

l'irréel

ce qui se passe dans les d o m ,donne une image grossie de la situation dans toute la république:des populations qui souffrent,donc gémissent,mais qui n"identifient pas la cause du mal.A Fort de france comme ç à pointe apitre,ou à sandouville,ou à hayange,nous vivons dans une économie d'importations,que nousc payons  en nous endettant.Nous ne  produisons pas assez;ignorant qu'accroitre les productions,c'est leur assurer un débopuché(loi de say)puisque bces articles,ces denrées qui affluent à l"étalage supposent que ceux qui les ont produit,ont recu un salaire.EnI946,les communistes l'avaient compris,Maurice Thorez lancait"retroussons nos manches ça ira encore mieux"-et ils portaient à 45 ,heures la svemaine des mineurgs de fond.

La pensée magique,telle qu'analysére par Lévi Strauss,a pris possession des mentalités,diffusant la croyance en un trésor caché et disponible.Besancenot joue sur ce mythe,et dénone le dragon"capitalisme"qui aurait e,fermé ce trésor dans sa caverne.pourtant,il faudra bien revenir au réel.

gros temps

par gros temps,le capitaine,sur la passerelle,prend des paquets de mer:voilà ce qu'a confié hier N Sarkozy.Les oppositions politiques,en phase avec l'oligopole syndical,ont organisé le concours du"meilleur opposant":Besancenot? Martine Aubry? Bayrou? sans omettre,tout de même, JM Le Pen.laconjoncture économique en découraege plus d'un,et désespère ceux qu'elle frappe de plein fouet.Même si le mal n'est pas si grand,que le battage médiatique le donnerait à penser:une réduction qui nous ramène au niveau de 2OO5,ne nous plonge pas dans la misère.Surtout si elle inspire cette sagesse qui nous fait réviser nos modes de sur-consommation,de gaspillages,.Surtout,si une révision générale de l'affectation des ressources,permeth de recentrer les moyens sur l'investissement rentable,plateforme pour les années vaches grasses à venir.

c'est ce que pense un électorat inquiet,mais fidèle .Un exécutif à l'écoute,comme le prouve ces jours ci Yves Jégo,capable d'entendre et de comprendre les messages,mais qui ne détient pas la corne d'abondance:le temps reste à lad pédagogie.

besoin d une boussole

la bienpensance vilipendie les dirigeants qui ont perdu des dizaines de milliards.Et elle jette l'opprobre sur les super profits du CAC  4O:il faut entendre,au palais bourbon,les dibosaures du PC  stigmatiserles réussites,et celle de total vient à point nommé alimenter leur verve.Haro donc,sur les échecs,et aussi sur les succès:voilà qui dénote une opinion déboussolée,avent le trendez vousc du I8 février.

Nicolas Sarkozy ne s' y rend pas dans une situation aisée.Sauf que les chiffres de l'insee,mesurant le recul de l'activité,peuvent devenir un argument:quand la dette s'alourdit,quand la production flle échle l,c'est peut ètre le moment de stimuler l'une pour téduire l'autre.le président a esquissé une "règle des 3 tiers";en fait,ce partage correspond déjà à la pratique usuelle.N 'oukblionsc pas que les bénéfices s'entendent impots et charges salariales et soc iales règlées;ni que bien des exercices cloturent"dans le rouge".Il reste à accomplir des efforts de luciditépour bâtir la solide plateforme de la croissance prochaine.

victimes ou coupables

les francais subissent la crise,ils se percoivent en  victimes;ils en imputent la responsabilité à un système,le capitalisme financier et mondialisé.Ils ont c ru que le messie-obama allait tous nous sauver,mais ses plans ne convaincent pas;le plan francais demeure inintelligible pour un publicqui ne fait pas la différence entre"revenus"et"bénéfices"(par exemple).Ce public ne prend pas conscience d'avoir inventé ,édifié et entretenu ce système ébranlé,ébrèché,et qui chancelle.

L'Etat,aujourdhui,intervient en pômpier,en mércano,en réparateur des lignes éle ctriques rompues par la tempète.

l'horizon n'est pas de revenir au statu quo ante,mais de passer à un modèle plus solidaire,pluks économe,plus solide,et porteur de davantage de profits.

quoi de neuf,facteur?

la lcr se saborde,surgit le npa!la bonne bouille de besancenot,ses assurances que trotzky est mort,et morte ausvsi sa querelle avec St aline,alimentent la ferveur médiatico-mondaine qui environne ce facteur d'opérette.POourtant,que disent les textes?la même vulgate qu'en I968,ouk en I92O.La révolution reste à l'ordre du jour,pour détruire le capitalisme;ensuite seulement,le npa pourra gèrer la nouvelle société,avec les autres for ces  de gauche(Mélenchon,ett benoit H?amon...)Et si la révolution est menacée,il faut regcourir à la violence pour l'imposer:Pol Pot pointe le bout du n ez.

Rien de neuf à l'extrème gauche,sauf que la dialectique d'A K/rivine et  Bensaid,est désormais empaquetée selon les règles d'un marketing avisé.

A court terme,l'avenir des extrèmes gauches dépend de la capacité d'assembler npa,pg,v estiges du pcf,et quelques grou_puscules ;tout cela adossé sur le syndicat sud,et sur divers"collectifs".Tout cela enrichi par la dvéliquescence du ps.

pas de quoi ètre saisi d'épouvante,mais incité à la vigilance.

i'entrecote et le hamburger

voici une belle tranche de boeuf;avec un morceau de beurre et un verre de cotes du rhone au fond de la poèle,une chalotte eth du persil hachés,elle vous promet une savoureuse entrecoe bercy.A coté,un morceau de barbaque,juste bonne,une fois hachée,à préparer un hamburger vecteurg de ch oléstérol.Et voici une banque,qui prète à des clients sérieux,responsables,disposant de"eépondant".Cet éetablissement récupère ses créances,encaisse ses intérèts,et les refcycle en prenant degs partycipations chez ses clients.Une autre banque ouvre ses gnuichets à qui la sollicite,et accumule les crféances douteuses.Le jour vient où il faut se demander:"comment s'en débarrasser?"

Il n'est question  cges tempsc ci que de"bad bank"qui rammasse les créances "pourries",et les conserve le temps de pouvoir les liquider.Le ministre italien des finan ces ajoute"pendant 4O ans s'il la faut":nosv amis transalpins ne craignent pas l'hyperbole.Il ne faut pas non pluks fixer des délais trop brefs,le troupeau de chacals des repreneurs en abuserait.

la sortie de crise dépend ladrgement du travail des "structures de défaisance".N  Sarkozy faisaith ses débuts ministériels dans le gouvernement Balladur quI en I995,sut évacuer les actifs pourris du crédit lyonnaisbanque nationalisée sous influence des gouvernants socialistres.

le fantome de jules méline

Obama en a décidé ainsi:pour son vaste programme de reconstruction de ponts ,les aciéries américaines,seules,accèderont aux commandes.c'est la plus spectaculaire des mesures protectionnistes décidées à ce our dans le momnde;et c'est le type de décisions que le"G 2O"du mois d'avril,(exercant une sorte de gouvernance mondiale)devrait  contrecarrer.

est-il toujours contre productif de résegrver un marché aux"locaux?"non,si leurs tarifs et la qualité de leurs prestations sont acceptables,et si la"relo calisation"fait l'économie de déménagementsruineux.Une bonne part des faiblesses de l'économpige momndialisée,vient de la"bougeotte" qui pense que "mouvement"signifie à tout coup enrichissement.Nos problèmes sociaux et sociètaux  proviennent aussi,largement,de léloignement reésidence-travail,avec ses coûts,et ses fatigues.Ministre dans le gouvernement chirac ,Georges Chavannes,un pdg novateur,avait montré que"l'usine à la campadgne",ça marche ,de même que sa société,sommer,prouvait les vertus de la participation.

Demain,la nouvelle société devra réduire l'ahgitation des mouvements browniens.

Sans entraver les échazngesr"cattalactiques"(selon Hayek),dont les historiens,depuis Pirenne,Marc Bloch ou Braudel ont montreé les vertus fertililsatrices.

la tentation

un chantier à Angoulème?il fbaut le réserver ) une entreprise d'angoulème,et ignorer l'offre d'un entrepreneur de séoul ou de cracovie.Cette préfèrence ,connue du droit administratif,a été organisée par les textes:mais elle est contrebattue,de nos jours,par les règles europé&ennes et par  celles de l'omc,qui prohibent youte protection  .La crise ravive les tentations protectionnistes,et l'opinion admettrait mal que des chantiers financés par nos impots,donnent du travail en chine ou en rouma,ie.

ou bien,il faudrait pouvoir constater la réciprocité,avec des contrats d'achats de biens d'équipement francais,par exemple.

la c rise rebat toutes les cartes,elle n'autorise personne à cacher des atouts dans sad manche,la loyauté,fondement de la vie des affaires,reste à l'ordre du jour.Et le libre accès de chaque intervenant aux ressources et aux débouchés,suppose qu'il n'arrive pas à lad teble de jeu,muni de dées pipés.

la sorciere

la sorcière a ditribué un panier de pommes empoisonnées,qui continuent à circuler:ce sont les créances pourries,qu'une"structure de défaisance"doit récupèrer pour les  détruire mais qui,en attendant ,empoisonnent tout le système:comment conclure un contrat avec un partenaire qui,peut-ètre,va règler au moyen d'un titre de paiement sans  VAleur?telle est l'énorme difbficulté à surmonter;la sortie suppose sursaut d'activité compétitive,restauration des marges,investissement,par exemple dans ces "IOOO chantiers"que F Fillon dévoile aujourdhui:ce qui fait sourire,c'est le parfum un peu maoist e de ces IOOO fleurs;mais ce qui rassure,c'est que ce programme ,visible,déployé sur le territoire,prend le concret à bras k

le corps. Voilà qui nous emporte loin des vaticinations de Mélenchon,et desanathèmes de Besancenot.